Tortue serpentine
Chelydra serpentina
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Classe | Reptilia |
Sous-classe | Chelonii |
Ordre | Testudines |
Sous-ordre | Cryptodira |
Famille | Chelydridae |
Genre | Chelydra |
- Testudo serpentina Linnaeus, 1758
- Chelydra lacertina Schweigger 1812
- Chelydra emarginata Agassiz 1857
- Devisia mythodes Ogilby 1905
- Chelydra osceola Stejneger 1918
- Chelydra serpentina serpentina (Linnaeus, 1758)
- Chelydra serpentina osceola Stejneger 1918
La Tortue serpentine ou Chélydre serpentine (Chelydra serpentina) est une espèce de tortues de la famille des Chelydridae[1] et originaire d'Amérique du Nord. Autrefois seule espèce de son genre, deux de ses sous-espèces ont été élevées au rang d'espèces en 2010.
Répartition et habitat
[modifier | modifier le code]La tortue serpentine est aquatique et passe le plus clair de son temps sous la surface d'un plan d'eau douce permanent, qu'il s'agisse d'une mare, d'un lac ou d'un cours d'eau. Certaines peuvent vivre dans des environnements saumâtres tels les estuaires ou des marais, comme les Everglades.
Cette espèce se rencontre au Canada et aux États-Unis[1]. Elle a été introduite en Chine, au Japon, à Taïwan et dans certains États de l'ouest des États-Unis.
On en trouve aussi en France métropolitaine à la suite de lâchers par un propriétaire peu scrupuleux ; par exemple en 2009 à la Mare aux Évées en forêt de Fontainebleau[2] et une autre en 2020 à Saint-André (Pyrénées-Orientales)[3]. En 2016, l'espèce est présente surtout dans les régions Occitanie (dont 17 individus dans les Pyrénées-Orientales) et Nouvelle-Aquitaine (dont 22 individus près de Salaunes dans le département de la Gironde)[4] et d'autres dans le Grand Lambrusse à Carcans[5]. Un spécimen a également été capturé, en avril 2023, sur la commune de Vufflens-le-Château, dans le Canton de Vaud en Suisse[6] et un autre le même mois en Ardèche sur la voie verte près d'Aubenas.
Description
[modifier | modifier le code]Cette tortue se montre peu et peut se montrer agressive quand on la dérange[6]. Elle peut infliger des blessures graves en mordant un intrus (doigt sectionné)[6].
Sa taille peut varier entre 20 et 40 cm pour un poids allant de 4 à plus de 40 kg une fois adulte.
Elle possède une grande carapace pouvant être noire, verte ou brune.
Elle est dotée d'une longue queue possédant des crêtes triangulaires sur le dessus.
Alimentation
[modifier | modifier le code]La chélydre serpentine est un omnivore opportuniste. Elle se nourrit d'invertébrés divers, d'oiseaux, de petits mammifères, d'amphibiens, de serpents et de tortues (y compris les jeunes de sa propre espèce), mais aussi de charognes et de matière végétale.
Reproduction
[modifier | modifier le code]Lors de l'accouplement, le mâle peut être très agressif envers la femelle. Celle-ci pondra entre 20 et 40 œufs.
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Une tortue serpentine femelle (Chelydra serpentina) à la recherche d'un endroit convenable pour pondre.
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Elle a trouvé son endroit, creusé un trou dans le sol sableux, et est maintenant en train de pondre.
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Vue rapprochée sur les œufs.
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Tortues serpentines nouvellement écloses émergeant du sol.
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Tortue serpentine juvénile.
Publication originale
[modifier | modifier le code]- Linnaeus, 1758 : Systema naturae per regna tria naturae, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis, ed. 10 (texte intégral).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- TFTSG, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- ONF de Fontainebleau : Ne libérez pas vos tortues en forêt.
- « [VIDEO] Pyrénées-Orientales - Une tortue d'une espèce rare et dangereuse retrouvée dans les rues de Saint-André », sur lindependant.fr (consulté le )
- Maroussia Maucarré, « État des lieux sur la présence en France de la Tortue serpentine, Chelydra serpentina (Linnaeus, 1758) », sur www.especes-exotiques-envahissantes.fr, (consulté le )
- « La tortue serpentine, cet animal féroce à la mâchoire coupante qui colonise la Gironde / Actu Bordeaux », sur actu.fr, (consulté le ).
- « Animal retrouvé dans le canton de Vaud: «Cette tortue peut facilement couper un doigt d’un enfant» », sur MSN (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives au vivant :
- Animal Diversity Web
- DORIS
- Dyntaxa
- EPPO Global Database
- Paleobiology Database
- Global Biodiversity Information Facility
- Groupe de travail Invasions biologiques en milieux aquatiques
- iNaturalist
- Interim Register of Marine and Nonmarine Genera
- NBN Atlas
- NDFF Verspreidingsatlas
- Nederlands Soortenregister
- Nonindigenous Aquatic Species
- ODNR Division of Wildlife
- Registre public des espèces en péril
- The Reptile Database
- Species+
- Système d'information taxonomique intégré
- TAXREF (INPN)
- Union internationale pour la conservation de la nature
- World Register of Marine Species
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec : Guide d’identification Tortue serpentine
- (en) Référence Animal Diversity Web : Chelydra serpentina
- (en) Référence Catalogue of Life : Chelydra serpentina (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Chelydra serpentina (Linnaeus, 1758)
- (en) Référence NCBI : Chelydra serpentina (taxons inclus)
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Chelydra serpentina (Linnaeus, 1758)
- (en) Référence TFTSG : [PDF]
- (en) Référence Turtles of the World : Chelydra serpentina
- (en) Référence UICN : espèce Chelydra serpentina (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence Wild Herps : photographies de Chelydra serpentina
- Gouvernement de l'Ontario : Tortue serpentine